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21 Mai 2011
Millenium Stadium,
Cardiff
FR repost lien mort
Heink.Cp.2010.2011.Final.Len.North.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
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Heink.Cp.2010.2011.Final.Len.North.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
505.77 MB https://1fichier.com/?b0mbjcoaefrt1da83la8
Les maillots bleus et or du Leinster ont envahi les rues de Cardiff. Les drapeaux frappés de la harpe dorée flottent au vent qui souffle en rafales sur la baie, dont les eaux ont viré au marron sous l'assaut féroce du ciel. La harpe, un symbole remontant au XVIIe siècle, lorsqu'un dénommé Eoghan Ruadh O'Neill, ayant combattu pour les Espagnols, revint en Irlande pour tenter de restaurer la souveraineté irlandaise. La légende indique qu'il débarqua à Dublin une harpe aux reflets dorés dans ses bras. Depuis hier, c'est à Cardiff que la harpe dorée s'est invitée. Trois ans après le triomphe du Munster sous le toit du Millennium Stadium, l'autre province irlandaise, celle de la capitale, Dublin, espère revivre les mêmes instants de bonheur que sa grande rivale. Après l'invasion de la « Red Army » venue de Cork ou Limerick, c'est au tour de la « Blue Army », cohorte des supporters dublinois accourus de toute la Grande-Bretagne, d'espérer voir Brian O'Driscoll et ses coéquipiers leur faire revivre les émotions de 2009. Cette année-là, à Murrayfield, le Leinster s'offrait sa première Coupe d'Europe en dominant Leicester(19-16). Avec Brian O'Driscoll Petit clin d'œil de l'histoire, c'est un autre club anglais, Northampton, qui se dresse aujourd'hui sur la route des Irlandais. Leinster-Northampton ou l'affiche inattendue. Si les Irlandais, vainqueurs de l'édition 2009 et demi-finalistes malheureux l'an passé face à Toulouse {26-16 au Stadium), faisaient figure de prétendants sérieux, pas grand monde ne promettait le paradis aux Saints de Northampton. Et pourtant les quart-finalistes de la saison dernière sont toujours invaincus après huit matches européens, cette saison. Voilà un challenge que Jim Mallinder,
l'entraîneur de Northampton, aimerait bien relever. Son équipe a démontré tout au long des matches disputés une solidité et une homogénéité remarquables. Leur prestation en demi-finales contre Perpignan, étouffé à Milton Keynes sans véritablement avoir pu combattre (23-7), a suscité l'admiration. Aux vertus anglaises de la férocité au combat, Northampton ajoute a « touch of class » avec ses attaquants racés que sont Foden, Ash-ton ou Diggin, meilleur marqueur d'essais de la compétition, avec six réalisations. Seul bémol, les Saints devront se passer de Tom Wood, leur troisième-ligne aile international, qui souffre d'unefissure à la jambe. « C'est un sale coup pour nous, regrette coach Mallinder, mais quand vous arrivez à ce stade de la saison et que vos inquiétudes ne se portent que sur un seul de vos joueurs, alors vous pouvez vous estimer chanceux d'être dans une telle situation. » Son homologue irlandais, Joe Schmldt,l'ancien adjoint de Vern Cotter à Cler-mont, n'a pas à se plaindre. Hier, le sourire retrouvé, il annonçait la titularisation de son maître à jouer Brian O'Driscoll, incertain toute la semaine après un coup au genou reçu lace à l'Ulster, Samedi dernier lors de la demi-finale de Ligue celte remportée par le Leinster. O'Driscoll, recordman des essais (30) inscrits en Coupe d'Europe, est capable sur une seule action de faire basculer une rencontre. Ce sera la finale du jeu, une finale inédite, surprenante, mais terriblement excitante. La septième finale disputée à Cardiff depuis 1996. On attend beaucoup d'elle. Alors peu importe si les Saints n'ont pas perdu une seule rencontre de leur campagne européenne. Tout est remis en question sur ce dernier match, car comme l'affirme Isa Nacewa, l'arrière des Saints, d'origine fidjienne : « Lorsque vous arrivez en finale, c'est quitte ou double. Il n'y a pas de séance de rattrapage. »
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Les maillots bleus et or du Leinster ont envahi les rues de Cardiff. Les drapeaux frappés de la harpe dorée flottent au vent qui souffle en rafales sur la baie, dont les eaux ont viré au marron sous l'assaut féroce du ciel. La harpe, un symbole remontant au XVIIe siècle, lorsqu'un dénommé Eoghan Ruadh O'Neill, ayant combattu pour les Espagnols, revint en Irlande pour tenter de restaurer la souveraineté irlandaise. La légende indique qu'il débarqua à Dublin une harpe aux reflets dorés dans ses bras. Depuis hier, c'est à Cardiff que la harpe dorée s'est invitée. Trois ans après le triomphe du Munster sous le toit du Millennium Stadium, l'autre province irlandaise, celle de la capitale, Dublin, espère revivre les mêmes instants de bonheur que sa grande rivale. Après l'invasion de la « Red Army » venue de Cork ou Limerick, c'est au tour de la « Blue Army », cohorte des supporters dublinois accourus de toute la Grande-Bretagne, d'espérer voir Brian O'Driscoll et ses coéquipiers leur faire revivre les émotions de 2009. Cette année-là, à Murrayfield, le Leinster s'offrait sa première Coupe d'Europe en dominant Leicester(19-16). Avec Brian O'Driscoll Petit clin d'œil de l'histoire, c'est un autre club anglais, Northampton, qui se dresse aujourd'hui sur la route des Irlandais. Leinster-Northampton ou l'affiche inattendue. Si les Irlandais, vainqueurs de l'édition 2009 et demi-finalistes malheureux l'an passé face à Toulouse {26-16 au Stadium), faisaient figure de prétendants sérieux, pas grand monde ne promettait le paradis aux Saints de Northampton. Et pourtant les quart-finalistes de la saison dernière sont toujours invaincus après huit matches européens, cette saison. Voilà un challenge que Jim Mallinder,
l'entraîneur de Northampton, aimerait bien relever. Son équipe a démontré tout au long des matches disputés une solidité et une homogénéité remarquables. Leur prestation en demi-finales contre Perpignan, étouffé à Milton Keynes sans véritablement avoir pu combattre (23-7), a suscité l'admiration. Aux vertus anglaises de la férocité au combat, Northampton ajoute a « touch of class » avec ses attaquants racés que sont Foden, Ash-ton ou Diggin, meilleur marqueur d'essais de la compétition, avec six réalisations. Seul bémol, les Saints devront se passer de Tom Wood, leur troisième-ligne aile international, qui souffre d'unefissure à la jambe. « C'est un sale coup pour nous, regrette coach Mallinder, mais quand vous arrivez à ce stade de la saison et que vos inquiétudes ne se portent que sur un seul de vos joueurs, alors vous pouvez vous estimer chanceux d'être dans une telle situation. » Son homologue irlandais, Joe Schmldt,l'ancien adjoint de Vern Cotter à Cler-mont, n'a pas à se plaindre. Hier, le sourire retrouvé, il annonçait la titularisation de son maître à jouer Brian O'Driscoll, incertain toute la semaine après un coup au genou reçu lace à l'Ulster, Samedi dernier lors de la demi-finale de Ligue celte remportée par le Leinster. O'Driscoll, recordman des essais (30) inscrits en Coupe d'Europe, est capable sur une seule action de faire basculer une rencontre. Ce sera la finale du jeu, une finale inédite, surprenante, mais terriblement excitante. La septième finale disputée à Cardiff depuis 1996. On attend beaucoup d'elle. Alors peu importe si les Saints n'ont pas perdu une seule rencontre de leur campagne européenne. Tout est remis en question sur ce dernier match, car comme l'affirme Isa Nacewa, l'arrière des Saints, d'origine fidjienne : « Lorsque vous arrivez en finale, c'est quitte ou double. Il n'y a pas de séance de rattrapage. »
Thank u very much l'ami....
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