Parmi les équipes nationales, le rouge le plus ancien et le plus glorieux est celui du pays de Galles. Il est apparu sur les maillots dès le début des compétitions internationales, à l'horizon des années 188O, d'abord associé sous forme de rayures au noir ou au blanc, puis monochrome, triomphant, une quinzaine d'années plus tard. Entre 190O et 1911, en effet, le pays de Galles vit son premier âge d'or rugbystique. Invaincu à domicile, il remporte sept fois le Tournoi des Quatre (puis Cinq) Nations, battant notamment l'Angleterre à neuf reprises et réalisant le premier Grand Chelem officiel en 1911. Mieux : en 1905, les Gallois sont les seuls à vaincre ( 3-0 ) les irrésistibles Ail Blacks, dont la tournée européenne est pourtant grandiose. Dans ces années d'avant-guerre, les joueurs gallois reçoivent un surnom qui leur est resté : « les Diables rouges ». Leur illustre maillot triomphe sur tous les terrains et leur système de jeu, avec quatre trois-quarts, est progressivement imité par les autres équipes. Ces « Diables » semblent invincibles. En aurait-il été de même si leur maillot avait été d'une autre couleur ? Aurait-on parlé de « Diables bleus »,de« Diables verts », de « Diables blancs » ? J'en doute. Un diable ne peut être que rouge, éventuellement noir. Le rouge du maillot gallois vient du drapeau de la principauté : sur un fond coupé horizontalement blanc et vert, prend place un dragon rouge. Le blanc et le vert rappellent la livrée des Tudor, princes gallois montés sur le trône d'Angleterre en 1485.
Le dragon est hérité d'une légende médiévale, attestée dès le XIIe siècle dans les romans de la Table ronde. Aux origines du pays de Galles, il y aurait le combat acharné entre deux monstres terrifiants, cherchant à dominer toute la contrée, l'un rouge, l'autre blanc. Le dragon rouge l'aurait emporté et aurait délimité son territoire. Par la suite, il serait devenu l'emblème du pays et sa couleur, s'opposant au blanc des Saxons (les Anglais), la couleur nationale. D'où sa présence sur le maillot des rugbymen gallois. Ceux-ci, du reste, ne sont pas seulement « les Diables rouges » mais aussi « le quinze du Dragon ». Héritage de l'histoire, des légendes et des victoires. Le pays de Galles est en effet une des nations fortes du rugby. Il a remporté à 35 reprises le Tournoi des Quatre, Cinq et Six Nations, dont 10 Grands Chelems. Entre 1964 et 1979, sa domination fut insolente, appuyée sur une génération de joueurs exceptionnels, dont le célèbre demi de mêlée Gareth Edwards, considéré par beaucoup de spécialistes comme le plus grand joueur de tous les temps. Opinion que je partage pleinement. À la fin des années 1960, son association avec l'ouvreur Barry John formait la charnière la plus remarquable que l'on ait jamais vue sur un terrain de rugby.
Le rouge gallois n'est ni idéologique ni politique. L'historien se doit néanmoins d'observer qu'au pays de Galles, dès l'origine, le rugby a été un sport populaire, c'est-à-dire un sport pratiqué par le peuple, presque un sport prolétaire. Longtemps, les mineurs ont fourni l'essentiel des joueurs aux équipes de club, et même à l'équipe nationale. Cardiff, capitale du rugby gallois, fut pendant plusieurs décennies le plus grand port charbonnier du monde. La différence est grande avec l'Ecosse, par exemple, où le rugby tient ses origines dans le sport universitaire et a longtemps conservé une certaine dimension aristocratique. Entre Gallois et Écossais, l'origine sociale des joueurs a toujours été très différente, et la façon de jouer également. Force, abnégation, ténacité, goût de la conquête et de la victoire d'un côté ; fluidité, exploits individuels, grandes chevauchées et une certaine esthétique de la défaite de l'autre. Les couleurs des maillots semblent souligner ces différences : prestesse et élégance du bleu marine écossais ; rudesse et sacrifice du vigoureux rouge gallois. La comparaison des palmarès oblige en ce domaine à reconnaître la supériorité du rouge sur le bleu.
JPR, JJ, Gareth, Barry, Phil, leuan... household names that roll off the tongue of any Welsh rugby fan. Quite simply, they are living legends. Players who have fuelled a proud nation's passion for rugby and who extricably entwined within it's culture. For a decade Wales ruled the roost, few sides could boast a team with so many world class players who by chance, came together at exactly the same time. Winning was important, but the manner of victory mattered just as much, as they set new standards with their wonderful flowing rugby style. As a new chapter opens in the history of Welsh rugby with the opening of me Millennium Stadium, what better way to pay tribute to our heroes than with Legends of Welsh Rugby. A testament to some of the greatest players to don the red jersey. Presented by the voice of rugby. Bill McLaren, this programme is packed with interviews, tries, tackles, anecdotes and a strong sense of national pride. We take a look to the future with some Welsh legends in the making - Robert Howley, Scott Gibbs and Neil Jenkins; players fit to join the company of a truly illustrious past.So sit back and enjoy rugby as played by the Gods.
ENG repost lien mort retrouvé sur un disque dur
Leg.Of.Wlsh.Rug.Thewildbunch22.mkv
503.05 Mo https://1fichier.com/?3ez2ad6r46dt03fwp496
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