Saturday 1 October 2011
Eden Park, Auckland
Referee: Craig Joubert
Assistant referees: Nigel Owens Jérôme Garces
Eden Park, Auckland
Referee: Craig Joubert
Assistant referees: Nigel Owens Jérôme Garces
La plus vielle affiche du rugby mondial est increvable, on en suivra la 1291' édition samedi à Auckland, mais ce sera la première à se dérouler sur terrain neutre. Les deux équipes vont s'expliquer dans un stade ouvert aux quatre vents, nouveauté pour l'Angleterre qui a joué ses trois premiers matchs dans la serre géante de Dunedin, protégée des intempéries par une énorme verrière. Pour certains, il faut y voir une forme d'iniquité.
Sans boue, sans vent, sans pluie, les Anglais étaient avantagés pour empiler les essais et les points de bonus alors que les Écossais ont dû galérer dans les bourrasques dlnvercargUl et de Wellington. On n'est quand même pas certains que ces Écossais volontaires mais impuissants et brouillons auraient empoché un bonus offensif contre les Géorgiens même pas temps ensoleillé. ÏÏ leur faudra prendre le bonus offensif samedi contre leurs voisins anglais pour être maîtres de leur destin. Une victoire simple sans bonus défensif pour le XV de la Rosé, assortie d'un succès à cinq points des Argentins contre la Géorgie, enverrait aussi le XV du Chardon en quart! Un succès du genre 30 à 15 par exemple, le genre de performance que l'Ecosse n'a plus réussie depuis les glorieuses années 80. Depuis lors, l'Ecosse n'a plus battu l'Angleterre de plus de six points et chaque fois au terme de matchs étriqués.
La mission est titanesque mais Andy Robinson a expliqué qu'il essaierait de se donner les moyens de la mener à bien en bâtissant «une équipe fondée sur la rapidité». C'est ainsi qu'il faut analyser le retour de Mike Blair à la mêlée malgré sa fin de match catastrophique contre l'Argentine. Sa passe fut trop précoce pour le drop manqué de Parks qui avait commandé un temps de jeu supplémentaire et sa façon de poser trop tôt la main sur le ballon, ce qui permit à la défense adverse de monter sans être hors jeu. Mais il est notoirement plus vif que Rory Lawson, le capitaine la semaine dernière au profil clairement fourouxien. «Le match n'aura rien à voir avec celui de l'Argentine. Nous avons tenté un pari pour surprendre les Anglais, on verra bien. »
On souhaite bien du courage à ces Écossais dans leur volonté de contournement de l'énorme massif de rosés qui les attend. « Nous savons exactement ce que nous avons à faire », a posément affirmé Alistair Kellock durant le point presse au pied de l'édifice le plus élevé de la Nouvelle-Zélande, la Sky Tower d'Auckland et ses 328 mètres, posée comme une métaphore de l'épreuve herculéenne qui l'attend à lui et à ses hommes.
On souhaite bien du courage à ces Écossais dans leur volonté de contournement de l'énorme massif de rosés qui les attend. « Nous savons exactement ce que nous avons à faire », a posément affirmé Alistair Kellock durant le point presse au pied de l'édifice le plus élevé de la Nouvelle-Zélande, la Sky Tower d'Auckland et ses 328 mètres, posée comme une métaphore de l'épreuve herculéenne qui l'attend à lui et à ses hommes.
Combien sont-ils à y croire vraiment ? Mieux vaut à la limite penser que le lendemain, les Pumas se mettront à bafouiller devant des Géorgiens euphoriques. La probabilité nous semble même plus forte. Dans ce cas, une victoire «simple» suffirait aux Écossais mais mieux vaut finalement se préparer à un énorme baroud d'honneur. Une performance gratuite qui permettrait à Robinson de sortir la tête assez haute, lui qui pourrait être le premier entraîneur écossais à ne pas amener son équipe en quart de finale de la Coupe du monde. L'Ecosse gardait cet avantage sur l'Irlande et le pays de Galles. Pour trente secondes d'absence contre l'Argentine (13-12), elle a neuf chances sur dix de le perdre. Martin Johnson qui fut sous son autorité quand «Robbo» était l'adjoint de Woodward, ne lui fera pas de cadeaux. L'ailier chasseur d'essais, Chris Ashton l'a bien traduit d'une phase lapidaire : « Le temps de l'amusement est terminé. Nous devons passer aux choses sérieuses. Nous jouerons ce match comme s'il était à élimination directe. »
England: 15 Ben Foden, 14 Chris Ashton, 13 Manu Tuilagi, 12 Mike Tindall, 11 Delon Armitage, 10 Jonny Wilkinson, 9 Ben Youngs, 8 James Haskell, 7 Lewis Moody (capt), 6 Tom Croft, 5 Courtney Lawes, 4 Louis Deacon, 3 Dan Cole, 2 Steve Thompson, 1 Matt Stevens.Replacements: 16 Dylan Hartley, 17 Alex Corbisiero, 18 Tom Palmer, 19 Nick Easter, 20 Richard Wigglesworth, 21 Toby Flood, 22 Matt Banahan.
Scotland: 15 Chris Paterson, 14 Max Evans, 13 Joe Ansbro, 12 Sean Lamont, 11 Simon Danielli, 10 Ruaridh Jackson, 9 Mike Blair, 8 Richie Vernon, 7 John Barclay, 6 Ally Strokosch, 5 Alastair Kellock (capt), 4 Richie Gray, 3 Euan Murray, 2 Ross Ford, 1 Allan Jacobsen.
Replacements: 16 Scott Lawson, 17 Alasdair Dickinson, 18 Nathan Hines, 19 Ross Rennie, 20 Chris Cusiter, 21 Dan Parks, 22 Nick de Luca.
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Merci beaucoup !
RépondreSupprimerJuaninho
Ca va Juaninho?
RépondreSupprimerTrès bien et toi ? :)
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