Saturday 15 October 2011
Eden Park,
Auckland
France: M Medard; V Clerc (both Toulouse), A Rougerie (Clermont), M Mermoz (Perpignan), A Palisson (Toulon); M Parra (Clermont), D Yachvili (Biarritz); J-B Poux, W Servat (Toulouse), N Mas (Perpignan), P Pape (Stade Francais), L Nallet (Racing Metro), T Dusautoir (Toulouse, capt), J Bonnaire (Clermont), I Harinordoquy (Biarritz)
Replacements (from): D Szarzewski (Stade Francais), F Barcella (Biarritz) J Pierre (Clermont), L Picamoles (Toulouse), F Trinh-Duc (Montpellier), D Marty (Perpignan), C Heymans (Toulouse), F Ouedraogo (Montpellier), JM Doussain (Toulouse).
Codec H264, Mkv
Bitrate 1000
Sound 128 kbps
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Pass : thewildbunch22
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Eden Park,
Auckland
Est-il mérité d'entrer dans l'Histoire en battant l'Angleterre ? Oui, pour l'équipe de Guy Basquet et Jean Prat qui s'imposa, en 1951, pour la première fois à Twickenham; non en 2011 après une victoire en quart de finale de Coupe du monde. Est-il possible de se faire une place dans le panthéon des rugbymen français en dominant le pays de Galles ? Oui pour le XV de Christian Carrère, vainqueur à Cardiff en 1968 au terme d'un match qui offrit au rugby français son premier grand chelem; non pour les Bleus dussent-ils accéder à la finale en cas de succès samedi. Ce que Thierry Dusautoir et ses coéquipiers ont réussi le week-end dernier est dans l'ordre normal des choses, et la perspective de disputer une troisième finale de Coupe du monde ne relève pas d'une impossible mission. Aujourd'hui, il est urgent de relativiser, de remettre bien droite l'échelle des valeurs, sinon la confusion s'installera dans les esprits. Et une honnête victoire contre les Anglais devra rester ce qu'elle est ni plus ni moins.
Pour se donner le droit de jouer la finale en 1987 et en 1999 leurs aînés avaient écarté, au prix de matchs d'anthologie, des adversaires d'un calibre supérieur, mille fois plus favoris qu'eux. Ces Gallois n'ont ni l'aura ni la dimension des Australiens de Campese ou des Blacks de Lomou. Is sont enthousiastes, redoutables mais pas imbattables. Mais nos Français sont si fantasques que tout est aujourd'hui envisageable : une élimination sans gloire susceptible d'appeler une reconstruction du rugby pro hexagonal, comme un final merveilleux auquel plus personne ne croyait vraiment. Plus les jours passent, plus l'horizon toutefois s'éclaircit pour les Bleus. Us ont eu la chance unique de trouver dans le tableau éliminatoire deux adversaires tout à fait à leur portée. ÏÏ n'y aura pas de finale à jouer avant la lettre, pas d'Everest non plus à redescendre à toute vitesse. S'ils battent les Gallois, ils n'entreront pas comme ceux de 1987 et 1999 dans une célébration sans fin de leur exploit, car d'exploit il n'y aura pas. Ils s'accorderont quelques bières, quelques cigarettes si ça leur chante, se laisseront peut-être tous pousser la moustache, et naturellement reviendront dans la compétition, sans forcer leur nature, sans se sentir frustrés ; frais et déterminés.
Pas certains que les Blacks sur qui pèse une énorme pression, surtout depuis le départ de Carter et les ennuis de santé de McCaw, ou les Australiens, pas favoris dimanche, eux aussi en perte d'efficacité, retrouvent lundi après cette finale sudiste, une sérénité de champions du monde. Les vainqueurs auront forcément le sentiment d'avoir fait le plus dur. Le plus facile étant à venir, contre de petits Français ridiculisés en poule par les uns, ou au Stade de France en novembre dernier par les autres. Tant mieux si nos Sudistes, un peu bouffis d'orgueil, pensent que c'est gagné d'avance. La contradiction viendra du terrain. Ne boudons pas notre plaisir qui va crescendo. Il n'est plus l'heure de ranimer les querelles du jeu, ou du non jeu, qui n'ont cessé d'occuper à raison l'espace médiatique depuis plusieurs saisons. Les Français sont à deux victoires de quelque chose d'extraordinaire. Il est des rebonds du destin qu'il faut savoir saisir sans se poser de question pour filer droit devant; direction l'en-but adverse. Parce que c'est écrit, parce que c'est le moment.
Pas certains que les Blacks sur qui pèse une énorme pression, surtout depuis le départ de Carter et les ennuis de santé de McCaw, ou les Australiens, pas favoris dimanche, eux aussi en perte d'efficacité, retrouvent lundi après cette finale sudiste, une sérénité de champions du monde. Les vainqueurs auront forcément le sentiment d'avoir fait le plus dur. Le plus facile étant à venir, contre de petits Français ridiculisés en poule par les uns, ou au Stade de France en novembre dernier par les autres. Tant mieux si nos Sudistes, un peu bouffis d'orgueil, pensent que c'est gagné d'avance. La contradiction viendra du terrain. Ne boudons pas notre plaisir qui va crescendo. Il n'est plus l'heure de ranimer les querelles du jeu, ou du non jeu, qui n'ont cessé d'occuper à raison l'espace médiatique depuis plusieurs saisons. Les Français sont à deux victoires de quelque chose d'extraordinaire. Il est des rebonds du destin qu'il faut savoir saisir sans se poser de question pour filer droit devant; direction l'en-but adverse. Parce que c'est écrit, parce que c'est le moment.
Replacements (from): D Szarzewski (Stade Francais), F Barcella (Biarritz) J Pierre (Clermont), L Picamoles (Toulouse), F Trinh-Duc (Montpellier), D Marty (Perpignan), C Heymans (Toulouse), F Ouedraogo (Montpellier), JM Doussain (Toulouse).
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Pass : thewildbunch22
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Merci !
RépondreSupprimerBonne idée les matchs et docus rétro avant les matchs des Bleus.
Juaninho