12e Journee
2 Decembre 2011
Stade de France,
Paris
Le coup d’envoi fictif du derby parisien donné par Johnny Hallyday samedi est somme toute anecdotique mais hautement symbolique. Car, si les joueurs du Stade Français n’ont pas « allumé le feu » sur le terrain, ils ont au moins prouvé que les légendes ne meurent pas. Celle du club de la capitale pourrait bien se nourrir dans les prochaines années de nouveaux faits d’armes. Après avoir dominé le rugby hexagonal pendant la première décennie des années 2000 puis avoir connu un passage à vide de deux ans, le Stade Français semble bien parti pour redevenir une équipe qui compte sur l’échiquier national.
2 Decembre 2011
Stade de France,
Paris
Le coup d’envoi fictif du derby parisien donné par Johnny Hallyday samedi est somme toute anecdotique mais hautement symbolique. Car, si les joueurs du Stade Français n’ont pas « allumé le feu » sur le terrain, ils ont au moins prouvé que les légendes ne meurent pas. Celle du club de la capitale pourrait bien se nourrir dans les prochaines années de nouveaux faits d’armes. Après avoir dominé le rugby hexagonal pendant la première décennie des années 2000 puis avoir connu un passage à vide de deux ans, le Stade Français semble bien parti pour redevenir une équipe qui compte sur l’échiquier national.
Le club présidé depuis cet été par Thomas Savare a en tout cas donné une éclatante démonstration de sa forme du moment en étrillant l’ambitieux voisin du Racing au Stade de France (29-3). Un succès qui n’a rien d’un exploit isolé puisque lors des deux journées précédentes les hommes de Michaël Cheika avaient déjà donné de sérieux signes de montée en puissance, face à Clermont (37-16) et à Perpignan (35-16). Malgré cette embellie, l’entraîneur parisien se voulait toutefois prudent : « On veut être compétitifs avec les équipes du haut de tableau mais on a encore du chemin à faire. » Il est pourtant des signes qui ne trompent pas. L’équipe sans âme qui se traînait sur tous les terrains de France l’an passé semble désormais, sous l’impulsion de ses nouvelles recrues, avoir retrouvé un collectif et de l’allant. L’impression visuelle est confirmée par l’un des historiques du club, Sergio Parisse, excellent encore samedi : « Ça fait pas mal de semaines qu’on prend beaucoup de plaisir.
On est très en confiance. Je pense qu’on avait plus envie de gagner, ça s’est vu dans l’engagement et l’envie qu’on avait en défense. » Pascal Papé, qui a pu constater le changement opéré au club à son retour de la Coupe du monde, reconnaît lui aussi que l’ambiance a bien changé : « On bosse, on ne se prend pas la tête. On a réussi à mettre notre jeu en place malgré les conditions, on a été encore une fois excellents en défense. Avec la conquête, c’est la base d’un match de rugby. » Des bases qui pourraient permettre au club parisien, désormais cinquième du Championnat, de retrouver des phases finales auxquelles il n’a plus participé depuis deux ans maintenant.
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Caps
Ça faisait longtemps que j'étais pas passé par là...
RépondreSupprimerMerci !
Juaninho