11 mars 2022
Millenium Cardiff
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Alors que tous les voyants semblaient au vert pour le XV de France avant ce déplacement au pays de Galles, plusieurs éléments sont venus perturber leur préparation cette semaine. De quoi hausser au plus vite les curseurs de la méfiance... Jusqu’ici, tout va bien… Trois premières manches négociées au presque parfait, avec au passage deux chefs d’œuvre face à l’Irlande et à Murrayfield, qui ont fait grimper la cote des Bleus au plus haut des cieux. Un début de compétition remarquable, que les Bleus doivent désormais valider face à un pays de Galles vieillissant, bien loin des standards de ces quinze dernières années.Le problème ? Il est précisément que tout devient plus dur pour le XV de France lorsque tout semble facile et qu’à ce titre, il ne relève pas seulement du pisse-froid que de redouter le pire à Cardiff. Parce que les ingrédients d’un piège sont là, encore impalpables, mais de plus en plus diffus.
Ce toit du Milenium qui, pour des raisons sanitaires tout à fait respectables, sera ouvert aux quatre vents et à la pluie, alors que la présence de Melvyn Jaminet sous les chandelles adverses soulève de plus en plus d’inquiétudes dans le microcosme tricolore. Ce covid, encore et toujours, qui prive le XV de France de son meilleur attaquant (Damian Penaud) ainsi que de son meilleur "finisseur" (Romain Taofifenua), dont l’absence a incité Fabien Galthié à passer d’un banc de 6-2 en 5-3, obligeant le géant Paul Willemse à calculer ses efforts un peu plus qu’à l’accoutumée. Et bien sûr ce biceps d’Antoine Dupont, endolori après un choc lors de l’entraînement de mardi, qui a fatalement fait courir un frisson chez tous les supporters des Bleus. Alors, ajoutez à cela le retour du pénible Josh Navidi et la fameuse "malédiction du vendredi soir" connue par les Bleus à Cardiff, et vous conviendrez que, du point de vue des superstitieux au moins, ce voyage au pays de Galles s’annonce loin d’être gagné d’avance, comme certains font mine de le penser…Face à ce tombereau d’alertes ? Il est au moins un personnage qui se sera dressé comme un phare.
On veut bien entendu parler du sélectionneur Fabien Galthié, soucieux de ne laisser aucune aspérité face au doute, et désireux de faire passer un message positif. "Quand on joue au pays de Galles, on est dans le sublime du rugby, dans une nation qui a peu d'habitants mais invente des joueurs de rugby par centaines. Avec Raphaël (Ibanez), on a été biberonné à la génération des Gareth Edwards, Barry John, JPR Williams... Vendredi soir, on a rendez-vous avec le sublime et merveilleux. Merveilleuse équipe, merveilleux stade : 80 000 spectateurs, les gens qui vous accompagnent de la descente du bus jusqu'aux vestiaires, les chœurs gallois, le show d'avant-match, tout ça vous prend, vous donne la chair de poule..." Rien de grave, jusqu’alors, pour des coqs qui ont précisément déjà dompté le contexte du Milenium voilà deux ans. À la différence près qu’à l’époque, c’étaient les Français qui se retrouvaient dans le costume de l’outsider, désireux de se venger d’une sélection qui l’avait battue 8 fois lors de leurs 10 dernières confrontations, dont la dernière en quarts de finale de Coupe du monde. Cette fois, ce sont les Bleus qui pénétreront sur la pelouse avec les faveurs des pronostics, face à des Gallois bien décidés à se venger des hommes de Galthié, en les privant de grand chelem comme eux-mêmes les en avaient privés en 2021, au bout d’un scenario à couper le souffle au Stade de France. Oui, ça s’annonce chaud...
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