28 octobre 2023
Stade de France
FR
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Rugby.WC.2023.South.Africa.All.Blacks.Final.FR.twb22.mp4
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ENG (South Africa B'cast) resume 30
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En dominant la Nouvelle-Zélande au terme d'un match plein de suspense (12-11), l'Afrique du Sud a été sacrée championne du monde pour la quatrième fois de son histoire. Les Springboks n'ont pas inscrit d'essai mais se sont montrés réalistes grâce à la botte d'Handre Pollard. Les All Blacks peuvent nourrir des regrets. Quand ils rembobineront le fil de leur carrière, les Springboks auront le choix des anecdotes pour cette finale. De la sortie précoce du féroce Mbonambi. Au carton rouge du capitaine néo-zélandais sur une percussion qui semblait anodine. En passant par une dernière percée néo-zélandaise, à quelques secondes de la fin de la partie. Un dernier effort sur une dernière mêlée. Une dernière victoire, sur le plus petit des écarts. Oui, Kolisi et consort auront le choix pour raconter ce soir d'octobre 2023. Mais l'essentiel de l'histoire tiendra en quelques mots : ils sont à nouveau champions du monde.
Pour ceux qui craignaient le grand ennui, il ne faut que trois minutes pour qu'un premier fait de match ne vienne illuminer la soirée. Autour d'un ruck anodin, Frizell est sanctionné pour un déblayage dangereux sur Mbonambi. Le genou du talonneur sud-africain se contorsionne et l'oblige à quitter ses coéquipiers, déjà. Pour effacer momentanément la douleur, Pollard ouvre le score (0-3, 3e). L'Afrique du Sud va faire la course en tête. Fidèle à son jeu de dépossession, la nation arc-en-ciel met une grosse pression sur des adversaires pris à froid. Alors que les All Blacks tentent d'abord de jouer à la main, pour déplacer un pack particulièrement lourd, ils se résignent vite à engager le même jeu que leurs adversaires. Cette finale sera frontale. Et constellée de jeux au pied.
Mais, une deuxième fois, la partie bascule sur un nouveau fait de jeu. Alors que les All Blacks reprennent du poil de la bête, malgré leur retard au score (3-9, 25e), ils sont victimes de l'excès d'engagement qui plane autour de la finale. Une nouvelle fois, sur une percussion, c'est Sam Cane qui écope d'un carton jaune. De longues minutes plus tard, le carton jaune est réhaussé en carton rouge. D'une mêlée intéressante, sur la ligne des 22 mètres adverses, ils sont renvoyés dans leur camp, et réduits à quatorze. Puis, après que la décision soit rendue, Handré Pollard rajoute trois points pour les siens (3-12, 35e). Les champions du monde en titre sont hors de portée d'un essai transformé. Leur maîtrise est totale, même s'ils ne proposent que le jeu restrictif et ultra frontal qui fait leur force depuis le début des phases finales. Ils virent en tête à la pause.
Le début de seconde période est tout à l'avantage des coéquipiers de Richie Mo'unga. Dans son sillage, les All Blacks choisissent systématiquement la touche, pour mettre la pression sur la ligne sud-africaine. Bien qu'en infériorité numérique, ils insistent et passent tout près de franchir la ligne. Aaron Smith y parvient (54e), suite à un exploit personnel de son demi d'ouverture, mais l'essai est refusé pour un en-avant au départ de l'action. Toutefois, ils continuent d'insister et ne cessent de progresser, entre vitesse et puissance. Leur aisance technique fait des miracles avec une énorme passe sautée de Jordie Barrett et, en bout de ligne, Beauden Barrett signe le seul essai de la partie (11-12, 58e). La transformation est manquée.
Sans trembler, sûrs de leurs forces, les Springboks acceptent de concéder du terrain. Leur défense est rarement à la faute et les All Blacks commencent à s'y casser les dents. En plus, ces derniers sont renvoyés dans leur camp à chaque fois que l'occasion se présente. De Klerk, Pollard ou Willemse ne manquent jamais l'occasion d'un grand coup de pied vers l'avant.La partie se crispe, la tension monte. Les fautes sont plus rares. Les éclairs également. Dans les dernières minutes, la Nouvelle-Zélande jette ses dernières forces dans la bataille. Héroïques à quatorze contre quinze, ses soldats font des remontées de balle titanesques. En coin, à plus de cinquante mètres, Jordie Barrett rate une balle de match (11-12, 74e). Finalement, les Sud-Africains exultent sur une dernière mêlée maîtrisée, dans leurs 22 mètres. Pour la quatrième fois de l'histoire, ils sont champions du Monde. C'est la deuxième fois consécutive après le sacré en terres japonaises, en 2019. Au panthéon du rugby, la bande de Siya Kolisi égale les All Blacks de Richie McCaw. Pour l'éternité.
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