Stade de France,
Paris
L’ombre de Max Guazzini planait sur le Stade de France. Présent dans les tribunes, l’ancien président du Stade Français a même été chaleureusement ovationné par le public lorsque son image est passée sur les grands écrans du SDF. Mais c’est surtout sur le terrain que l’on a par moments retrouvé la machine à gagner mise sur pied au début du siècle dernier par le fondateur de NRJ. La régularité reste à trouver, le jeu à affirmer, mais les joueurs de la capitale ont renvoyé une image tout autre que celle qu’ils ont promenée la saison dernière sur les terrains de l’élite. Au bord de la relégation l’année passée, les hommes de Michael Cheika peuvent aspirer à viser bien plus haut s’ils se montrent aussi entreprenants et ambitieux que ce fut le cas samedi face à Clermont.
L’ombre de Max Guazzini planait sur le Stade de France. Présent dans les tribunes, l’ancien président du Stade Français a même été chaleureusement ovationné par le public lorsque son image est passée sur les grands écrans du SDF. Mais c’est surtout sur le terrain que l’on a par moments retrouvé la machine à gagner mise sur pied au début du siècle dernier par le fondateur de NRJ. La régularité reste à trouver, le jeu à affirmer, mais les joueurs de la capitale ont renvoyé une image tout autre que celle qu’ils ont promenée la saison dernière sur les terrains de l’élite. Au bord de la relégation l’année passée, les hommes de Michael Cheika peuvent aspirer à viser bien plus haut s’ils se montrent aussi entreprenants et ambitieux que ce fut le cas samedi face à Clermont.
Face à l’équipe en forme de ce début de saison, les Parisiens, qui retrouvaient Dimitri Szarzewski et Pascal Papé, ont livré une prestation de premier plan, digne d’un candidat aux phases finales. Auteur d’un essai plein d’opportunisme, le demi de mêlée Jérôme Fillol savourait : « Ça ressemblait à un vrai match de rugby avec la qualité et le talent des joueurs qui nous faisaient défaut. Le retour des internationaux nous a fait du bien. » Non loin de lui, l’une des recrues phares de l’intersaison, Felipe Contepomi, retenait, lui, la démonstration offensive réalisée : « C’est très bien de voir qu’on peut bien jouer contre les meilleures équipes du moment. Clermont n’a encaissé que 4 ou 5 essais dans le championnat et nous, on leur en met 5 en un seul match. » Grand artisan de ce succès de prestige, le demi d’ouverture argentin pourrait bien s’avérer à terme comme le chaînon qu’il manquait au Stade Français pour viser plus haut. Son entraîneur, Michael Cheika, habituellement très réservé, se permettait même un trait d’humour à la fin de la rencontre, preuve de sa satisfaction : « On ne va pas commencer à faire les grands titres des journaux mais on a pris toutes les bonnes décisions. » Ce n’était effectivement pas si courant la saison passée.
Clermont : Byrne - Murimurivalu, King, Canale, Nakaitaci - Skrela, Radosavljevic - Vosloo, Vermeulen, White - Hines, Cudmore - Zirakashvili, Kayser, Faure. Remplaçants : Ti'i Paulo, Debaty, Bardy, Audebert, Senio, James, Buttin, Ric.
Stade Français : Warwick - Sackey, Williams, Rodriguez, Fainifo - Contepomi, Dupuy - Rabadan, Parisse, Lyons - Papé, Mostert - Attoub, Szarzewski, Roncero. Remplaçants : De Malmanche, Slimani, Palmer, Lavalla, Burban, Fillol, Turinui, Wright.
Tp.14.2011.2012.Cler.StFr.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
399.4 Mo
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Clermont : Byrne - Murimurivalu, King, Canale, Nakaitaci - Skrela, Radosavljevic - Vosloo, Vermeulen, White - Hines, Cudmore - Zirakashvili, Kayser, Faure. Remplaçants : Ti'i Paulo, Debaty, Bardy, Audebert, Senio, James, Buttin, Ric.
Stade Français : Warwick - Sackey, Williams, Rodriguez, Fainifo - Contepomi, Dupuy - Rabadan, Parisse, Lyons - Papé, Mostert - Attoub, Szarzewski, Roncero. Remplaçants : De Malmanche, Slimani, Palmer, Lavalla, Burban, Fillol, Turinui, Wright.
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