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L es joueurs se sont reposés une semaine au lendemain de la 6e journée, pour cause de Mondial. Presque toutes les équipes ont reçu les premiers renforts de joueurs rentrés de Nouvelle-Zélande (les battus des quarts manqueront à l'appel). Cela permettra de redonner des forces à certains clubs qui en manquèrent, Montpellier et Biarritz par exemple. Tous deux ont remporté leur premier match lors de la dernière journée. Seront-ils capables d'enchaîner, l'un à Bayonne, l'autre à Brive? Comme leurs recevants sont à la recherche de points, l'affaire est loin d'être acquise. Castres se méfiera du leader toulousain encore incomplet. Clermont sera aussi attentif contre Agen dont le début de saison est très réussi. Perpignan, qui sort d'un revers à domicile contre Agen, tentera de se racheter en jouant un mauvais tour à Toulon sur son herbe. Lyon, à Gerland, devra être vigilant face à des Parisiens très pâles à l'extérieur (18 points marqués, 68 encaissés). Bordeau...

I l était déjà, avant le Mondial, le favori pour cette tâche. Dimanche, c'est donc bien le Sud-Africain Craig Joubert, 33 ans, qui arbitrera la finale Nouvelle-Zélande - France à l'Eden Park. Et comme de juste, les sélectionneurs des deux camps ne se sont pas fait prier pour lui envoyer des fleurs... * C'est un excellent arbitre, s'est réjoui l'entraîneur des Blacks Graham Henry. // communique bien et prend de bonnes décisions dans les moments critiques. » «Cela fait pas mat de temps que je le considère comme le meilleur arbitre du monde, a renchéri Marc Lièvremonî. J'ai entièrement confiance en lui. » Arbitre estampillé « hémisphère Sud», Craig Joubert n'est pas des plus regardants dans les rucks, ni dans les phases plaqueur-plaqué. Favorisant l'esprit plutôt que la règle, et l'équipe qui avance par rapport à celle qui défend, Se Sud-Africain a au moins un mérite: celui de laisser les joueurs décider eux-mêmes de la victoire... Il s'agira du 29e...

 L'atout majeur à'Au contact réside dans sa programmation à 22 h 30, qui permet notamment de concocter des duplex matinaux avec la Nouvelle-Zélande : Jo Maso et Vincent Clerc ont pu ainsi intervenir en direct. Cet horaire tardif instaure aussi un climat propice à de joyeux dérapages. Mourad Boudjellal s'en donne à cœur joie sur les pesanteurs du rugby français et Pierre Berbizier est ici plus bien incisif que sur LCI ou TF1. Petit bémol, Xavier Garbajosa gagnerait à se détacher de son statut d'ancien joueur. Le 17 septembre, il expliquait ainsi : « Les journalistes, ils sont bien gentils, mais ils posent toujours la même question. » Son voisin de table, Philippe Dintrans, ne l'a pas raté : « C'est leur métier, Xavier. » La star : Jean-Baptiste Lafond. Invité du jeudi au dimanche, l'ancien arrière du Racing est hilarant. Lièvremont ? « II ferait pleurer un clown qui a gagné au Loto. » Les Canadiens ? « Ça joue à une passe et ça rentre dans la meule : c'es...

I ls y sont. Ce France-Nouvelle-Zélande rêvé, finale de Coupe du monde au pays du rugby, la même que celle perdue en 1987, les Bleus vont le vivre dimanche (1 Oh, heure française) à l'Eden Park d'Auckland. Mais pour glaner leur premier titre mondial, ils vont devoir gravir l'Everest. D'un côté, des Français sans éclat mais portés par leur bonne étoile. De l'autre, des Blacks lancés vers un titre qui leur est promis de longue date. Mission impossible ? Pas simple, mais il faut croire à l'exploit d'une vie. Oublier le piètre niveau de jeu, les critiques, les tensions avec le sélectionneur. Et peu importe si le XV de France finit par ne jamais réaliser ce tant attendu match référence. «Si nous devons gagner comme contre les Gallois, on le fera avec grand plaisir», confirme Lièvremont Au-delà du jeu, le mental sera essentiel. Car les Blacks ne sont jamais tout à fait sereins face à ces imprévisibles Français, leurs bourreaux en 1999 puis en 2007. «Il y a toujour...

O n sait de quoi sont faits les rêves d'enfant. Dans les cours de récréation, c'est toujours la dernière minute de la finale de la Coupe du monde, la dernière action, le public retient son souffle : si c'estdu foot, l'adversaire est le Brésil ; si c'est du rugby à toucher, c'est la Nouvelle-Zélande. Des enfants français aux genoux couronnés ont donc assez grandi pour vivre leurs rêves. Comme en 1987, l'équipe de France de rugby dispute la finale de la Coupe du monde (ace à la Nouvelle-Zélande, demain. En 1998, les Bleusdu football avaient battu le Brésil (3-0) en finale du Mondial, certes au Stade de France, pas au Maracana, quand les rugbymen accostent à l'Eden Park comme sur une terre promise. Comme toujours, l'idée de l'apothéose réunit l'événement, le lieu et l'adversaire : une finale contre l'Ecosse au Canada ou contre la Pologne au Qatar, ce n'est pas pareil. La magie des AH Blacks, des Brésiliens, est d'abord celle de l...