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Group Stage, Group B 10 September 2011  S i l'Angleterre joue comme son entraîneur s'entraîne, elle peut être confiante au moment d'aborder la Coupe du monde. Visage rougi par l'effort, en haut de survêtement et en short, Martin Johnson a donné le ton du match sans parler. Son tibia gauche sanguinolent où deux estafilades témoignent de l'âpreté de la partie de foot disputé avec les membres de l'encadrement. « C'était chaud, mais on a gagné. C'est toujours ce qui compte non ? », lance-t-il aux journalistes. Sans sourire, bien sûr. Car « Johno » est dans le match. « Ce qui importe, c'est de ne pas manquer les débuts contre l'Argentine, a martelé l'entraîneur depuis plusieurs jours.   Ce match doit donner te ton. On veut un gros départ. C'est l'heure ! » L'heure d'assumer les ambitions pour le vainqueur du dernier Tournoi des Six Nations, également champion du monde en 2003 et finaliste en 2007. Mais, pour le moment, un seul m...

Group Stage, Group A 9 September 2011 Eden Park, Auckland   T ous les pronostiqueurs de là planète sont unanimes : l'équipe de Nouvelle-Zélande est la grande favorite de cette septième Coupe du monde. Et pour l'instant, un dollar misé sur les Ail Blacks ne rapporterait que 1,65 dollar contre 4 pour l'Australie, 7,50 pour l'Afrique du Sud et 20 pour la France. Normal, puisque la Nouvelle-Zélande est dasséenuméro 1 audassementIRB, qu'elle présente un taux de victoires de près de 85 % sur les deux dernières saisons (16 victoires en 19 rencontres) et qu'elle joue chez elle. Pourtant, le doute subsiste quant à sa capacité à enfin assumer son statut. Comme d'habitude, les Ail Blacks débutent une grande compétition avec l'étiquette de meilleure équipe du monde sachant exploiter au mieux les règles du jeu telles qu'elles sont aujourd'hui. Lors des deux précédentes éditions, les règles favorisaient légèrement la défense ; en 2011, on est revenu à une si...

  L a septième Coupe du monde s'ouvre demain à Auckland par un choc « Pacifique » entre la Nouvelle-Zélande et les Tonga (10 h 30, heure française). Les All Blacks obtiendront-ils le droit de revenir sur la pelouse de l'Eden Park pour y disputer la finale ? Soulèveront-ils une deuxième fois le trophée Webb-Ellis à domicile ? C'est tout l'enjeu des 48 matches qui seront disputés dans toute la Nouvelle-Zélande jusqu'au 23 octobre. Jamais depuis la victoire de l'Afrique du Sud en 1995, l'histoire n'a semblé si évidemment écrite d'avance et, voyez comme ça tombe, c'est aussi la dernière fois qu'un pays hôte de la Coupe du monde de rugby l'a emporté « à la maison ». Le triomphe impromptu des Springboks consacrait cette fois-là la très politique naissance d'une Rainbow Nation dont le bel idéal n'a pas mieux résisté aux assauts du temps que nos triomphes Blacks, Blancs, Beurs . Un succès des grandissimes favoris All blacks sur leur terre...

Day 2, 19 Fevrier 1977 Twickenham, London L 'équipe de France a remporté le Tournoi des cinq nations 1977 en réussissant un Grand chelem (quatre victoires en quatre matchs). Il s'agit du deuxième Grand Chelem réussi par l'équipe de France dans le tournoi, il vient après celui remporté en 1968. Fait remarquable, l'équipe de France n'a pas encaissé d'essai au cours des quatre rencontres disputées. Une même équipe de quinze joueurs a disputé et gagné quatre rencontres, performance encore inégalée. Et pourtant Paco n'aurait jamais dû jouer le dernier match face à l'Irlande en raison d'une appendicite, mais ses collègues du XV de France ont demandé le report de l'événement pour qu'il puisse être présent. Par contre Jean-Luc Averous n'était pas prévu dans le XV de départ lors du premier match contre les Gallois. C'est le toulousain Guy Novès qui avait été initialement sélectionné. Il avait dû déclarer forfait sur blessure. Son remplaçant...

C 'est impensable dans un autre sport collectif que le rugby. Pendant les six semaines que va durer la septième (9 septembre 23 octobre) coupe du monde, les compétitions de clubs d'élite ne vontpa s'interompre. À part la Coupe d'Afrique des nations en Football (qui a lieu pendant la saiton européenne), ca n'existe nulle part ailleurs. Au total en France, c'est un tiers de la phase réguliére du Top 14 qui aura lieu sans les internationaux français. Au total pendant les premières semaines du Championnat, quatre-vingt-dix-sept joueurs ne seront pas à la disposition de leurs clubs, qui continuent pourtant à les payer...

 A vec quasiment un tiers de sa phase régulière à dispu 1er sans les internationaux, enue la Coupe du monde (9 septembre-23 octobre) et le Tournoi des Six Nations, sans oublier les week-ends de Coupe d'Europe, le Championnat de rugby le plus baroque du monde commence ce soir. Et il est d'ores et déjà certain que l'on jouera aujourd'hui à guichets fermés à Bayonne, probablement à Clermont-Ferrand et Perpignan, et à coup sûr à Toulon, demain. Paradoxe, forcément. À deux semaines du malch d'ouverture de la Coupe du monde, l'appétit pour le rugby de clubs ne faiblit pas. Comme si la course à handicaps infligée aux équipes les plus fournies en joueurs internationaux permettait à tous de rêver. Il n'y avait pas besoin de cela pour rendre le Top 14 encore plus passionnant que les années précéentes, si on s'attache seulement aux pronostics. Il suffit de se souvenir du nom de quatre des clubs absents de la phase finale en mai dernier - Bayonne, Toulon, Perpignan ...

Day 6 Suncorp Stadium, Brisbane Attendance 51858 Referee Mr Barnes D evant leur Telé, les dix-huit autres équipes qualifiées pour la Coupe du monde ont dû trembler. Vu l'intensité et le rythme développés pendant quatre-vingts minutes, l'Australie et ta Nouvelle-Zélande s'affichent en effet en immenses favoris pour le litre. Depuis un long face-à-face âpres le haka jusqu'à la dernière interception de Kurtley Beale sur la balle de match à quelques secondes de la fin du temps réglementaire. Wallabies et All Blacks ont fait vibrer le Suncorp Stadium. Digne d'une finale de Coupe du monde. Et en remportant le Tri Nations pour la première fois depuis 2001, les Australiens confirment être capables de briser le rêve de Nèo-ZéLandais qui ne sont surtout pas seuls au monde. Inversant les rôles du match alter (victoire all bJack, 30-14. le 6 août), où les Néo-Zélandais menaient 17-0 à la mi-temps, les Wallabies ont démarré sur les chapeaux de roue et ont totalement dominé la p...

Day 4 15 August 2011 T ri-Nations raté, jeu limité, capitaine et entraîneurs critiqués: l'Afrique du Sud, tenante du titre, est en plein doute à moins d'un mois du début du Mondial-2011 en Nouvelle-Zélande, où elle vise un troisième sacre planétaire après ceux de 1995 et 2007. Les Springboks sont-ils usés ? Samedi, ils ont fait pâle figure à domicile contre les Wallabies (9-14), après avoir été humiliés en Australie (20-39) et en Nouvelle-Zélande (7-40) lors des précédentes journées du Tri-Nations. Pour les deux premiers matches, l'Afrique du Sud était certes privée de 21 joueurs, laissés au repos, mais même avec le retour de ses cadres et le XV de départ le plus expérimenté de son histoire (810 sélections), elle n'a pas pu rivaliser avec l'Australie, seule autre équipe deux fois vainqueur du Mondial (1991, 1999). Les champions du monde ressemblent à une "équipe malade" au jeu "lourd et prévisible", a déploré le Sunday Times, quotidien à plus fo...

6 August 2011 Twickenham, London T he big problem with wearing black is the comparisons it encourages. Had New Zealand led Wales at home by 13 points early in the second half, as a black-shirted England team did on Saturday, they would have buried them, warm-up international or not. Inviting opponents back into the game in the final quarter is as alien to the Kiwi psyche as the sight of Englishmen doing the haka. Martin Johnson, having represented New Zealand's Under-2is in his youth, knows this better than most. His squad may still be in pre-season mode but so too are Warren Gatland's Wales. Factor in the uncertainty of injuries to Lewis Moody and Alex Corbisiero, both of whom limped off prematurely, and England's first dress rehearsal was not quite the feelgood, thumbs-up Twickenham send-off it had seemed. The return fixture in Cardiff on Saturday suddenly has a genuine edge about it. In some ways this is a welcome situation for Johnson. If you are about to head up the A...

Day Three 6 August 2011 Eden Park, Auckland P our le troisième match du Tri Nations, la victoire est sans appel pour les All Blacks. Ils ont effectué une démonstration en force de leur puissance face aux Wallabies tant en attaque qu’en défense. Quatre essais ont été marqués durant la rencontre dont trois pour les Néo-Zélandais (Ma'a Nonu, Keven Mealamu et Sitiveni Sivivatu), et pour le reste, Dan Carter a une fois de plus réalisé un 100 % grâce à son pied gauche magique. Le sélectionneur des All Blacks, Graham Henry, a ainsi envoyé un message fort à tous ses concurrents en s’imposant face à l’équipe Australienne. Il reste 34 jours avant le début de la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande et les Blacks se présentent désormais comme les grands favoris. L’Australie devra redoubler d’efforts lors des prochains matchs et ils auront l’occasion de prendre leur revanche le 27 août, nouvel affrontement contre la Nouvelle-Zélande.