23 Octobre 2011
Eden Park
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Dieu que ces Bleus ont été agaçants, incapables de jouer en équipe, de se faire trois passes correctement. Exaspérants dans leur façon de mentir à la terre entière pour sau-ver des apparences sur la solidité d'un groupe sans avenir; désespérants contre une équipe du Tonga qui pouvait priver l'équipe de France de quart de finale pour la première fois de son histoire. Qui n'a pas eu une envie de détester ces « sales gosses », qui d'après leur sélectionneur, râlent et se plaignent en continu, sortent maintenant sans autorisation, rentrent sans explication. S'affranchissant de tout règlement intérieur, s'asseyant sur toutes les promesses de sanction, les joueurs de l'équipe de France ont décidé de n'en faire qu'à leur tête.
Les gentils garçons méticuleusemeht sélectionnés se sont métamorphosés en ados irritables, prêts à pousser les murs, à transgresser à qui mieux mieux, à cracher à la face du monde leur désir de vivre leur vie, et non pas celle que d'autres ont imaginé pour eux. Ouf! Il était temps qu'ils prennent leur avenir entre leurs mains. On a failli attendre en vain cette salutaire réaction contre un projet auquel ils n'adhéraient plus, source de malentendus et de rupture entre eux. Tout rapprochement avec les footeux français, enfermés l'an dernier, en Afrique du Sud, dans le bus de la honte, serait absolument déplacé, injustifié. Si grève il y a eu, ce fut celle du combat et de l'agressivité. Mais tout ça, c'est du passé. Anglais et Gallois peuvent en attester. Si ces Bleus-là ont décidé de contourner leur entraîneur, de faire presque sans lui, c'est pour mieux passer à l'action. Le ridicule d'une défaite contre le Tonga ne les a pas tués, juste assez vexés dans leur amour-propre pour les inciter à sauver en urgence ce qui pouvait l'être encore. Exit le projet du jeu dont ils ne voyaient ni les tenants ni les aboutissants, fin d'une communication molle et place à une forme avancée d'autogestion. Cette prise de pouvoir par les joueurs, crise nécessaire, devra faire réfléchir pour de bon les dirigeants qui nomment le sélectionneur, comme le futur sélectionneur lui-même.
N'allons pas trop loin, il y a une finale à jouer. Finale perdue d'avance par les Bleus. On veut parler de ceux, très pâles, battus par la Nouvelle-Zélande et le Tonga, pas ceux qui ont fendu l'armure une fois pour toutes, étouffant les Anglais, repoussant les Gallois. Ont-ils préjugé de leurs forces, de leur niveau de jeu, de leur capacité à rendre coup pour coup à des Néo-Zélandais programmés depuis quatre ans pour redevenir champions du monde ? Toute personne normalement constituée répondrait oui, seulement cette équipe, qui a joué à se faire détester, est prête mentalement à basculer dans la fureur et dans la rage. Tout est réuni pour que quelque chose de très grand, d'exceptionnel, ait lieu dimanche. Les joueurs ont choisi d'adopter une ligne aussi dure que courageuse. Ils n'en sortiront pas indemne : ce sera sacre ou massacre.
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