World Cup 2011 Groupe C

 GROUPE C

 

AUSTRALIE ITALIE

11 septembre

 

 

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Cuillère de bois du dernier Tournoi des Six Nations, l'Italie peut quand même se vanter d'avoir battu la France (22-21). De plus, son trois-quarts centre Andréa Masi, l'ancien joueur du Racing Métro, a été désigné meilleur joueur de la compétition. Voilà pour les points positifs. Reste qu'en Coupe du monde, la Squadra azzurra n'a jamais passé le cap du premier tour et il lui sera encore une fois difficile d'y parvenir cette année. Dans la poule C, l'Australie et l'Irlande paraissent bien supérieures à la formation entraînée par Nick Mallett. Lors de la dernière édition, en 2007, les Italiens avaient été pulvérisés par la Nouvelle-Zélande (76-14) et s'étaient inclinés face à l'Ecosse (18-16). Des résultats peu rassurants. Le dernier match face aux Irlandais sera le grand test pour les transalpins qui seront pris en main après la Coupe du monde par l'ancien manager de Perpignan, Jacques Brunel.

 

 

Quade Cooper, Will Genia, Kurtley Beale... la cavalerie australienne laisse rêveur. Souvent inspirés, jamais en manque d'audace et toujours très physiques, les arrières des Wallabies renouent avec un savoir-faire que Campese ou encore Farr-Jones avaient fait éclater en remportant le Mondial en 1991. En suivant la même recette, ceux de 2011 viennent de remporter le Super XV, la compétition des clubs de l'hémisphère Sud, aux dépens des Crusaders néo-zélandais de Dan Carter et Richie Me Caw. Un résultat de bon augure pour une nation qui a atteint à trois reprises la finale d'une Coupe du monde (1991, 1999, 2003) et dont le dernier titre remonte à 1999. Un enthousiasme un peu terni par la faiblesse de la mêlée "aussie". Mais même humiliés par les Samoans lors d'un test-match historique en juillet (32-23), les hommes de Robbie Deans assurent ne pas s'inquiéter de la lacune des avants. Pourtant, le coach australien a mis en place, avant même le commencement du Tri Nations qui s'est terminé le ( 27 août, un camp spécifique | axé sur ce secteur de jeu. Histoire de ne plus être la risée du rugby mondial et d'offrir à cette génération d'arrières dorée des ballons propres pour régaler la foule. Chez les bookmakers, la cote des Wallabies est , haute, placée juste derrière le grandissime favori néo-zélandais.

 

 

IRLANDE USA

11 SEPTEMBRE

 

 

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Dans une Coupe du monde, jamais l'Irlande n'est allée plus loin que les quarts de finale. Incapable de sortir de son groupe en 2007, le XV du trèfle a mis le Tournoi des Six Nations à profit pour monter en puissance et aguerrir ses jeunes pousses vertes. En battant l'Angleterre (24-8) en clôture du Tournoi, les coéquipiers de Brian O'Driscoll, avec le prometteur Jonathan Sexton (26 ans) à la baguette, ont montré qu'ils avaient du potentiel. Leur double défaite contre les Français le mois dernier (19-12 et 26-22) a douché un peu leur enthousiasme. 

 

 

 Les joueurs de Declan Kidney, dont certains ont aussi remporté la Coupe d'Europe avec le Leinster, misent sur une défense qui n'a concédé que quatre essais en cinq matches dans les Six Nations. Et ce ne sont pas les Etats-Unis, la Russie ou l'Italie qui feront vaciller les Celtes dans leurs convictions. Tous les voyants sont donc au vert pour des Irlandais qui semblent avoir corrigé les fautes de main ou encore les passes ratées qui polluaient leur jeu. Dans leur poule, ils devraient se contenter de la deuxième place derrière l'épouvantai! australien. Si l'on ne peut que succomber au "fighting spirit" qui anime depuis toujours cette équipe d'Irlande, il lui en faudra beaucoup pour passer le cap des quarts de finale dans un scénario qui la confronterait à l'Afrique du Sud. Invités à la première Coupe du J monde en 1987, les Américains en ont depuis disputé I cinq au total, mais sans jamais 1 briller. Cette fois encore, ilsl ont toutes les chances de rester I bloqués au premier tour. Bien i que champions olympiques en... 1920 et 1924, les USA n'ont pas une grande culture rugby. Jeu stéréotypé, manque de grands joueurs : la tâche des Eagles sera compliquée.

 

AUSTRALIE IRLANDE

17 Septembre 2011

Eden Park Oakland

 

 

 

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Apres la demonstration de maîtrise dont on tfait preuve les Wallabies face à l'Italie (32-6) dimanche dernier et le brouillon de rugby livré le même jour par les Irlandais face aux Américains (22-10) lors de la première journée, on devine assez facilement l'issue probable de ce match entre les deux plus grosses nations de la poule C. Car si lors du Mondial 2003, l'Irlande, au sommet de son art, avait été capable de tenir tète aux Australiens (16-17), si en 2009, elle était parvenue, au forceps, à décrocher un match nul à Dublin (20-20), elle le devait beaucoup au brio de sa ligne de trois-quarts aujourd'hui déclinante. 

 

 

 Sans faire injure à leur passé, Brian O'Driscoll, Gordon D'Arcy font leur âge - et parfois un peu plus -depuis quelques semaines. Et même si certains, comme Tommy Bowe, ont encore du jus, la comparaison avec la fougue des Wallabies (Quade Cooper, Kurtley Beale, James O'Connor...) n'est vraiment pas à l'avantage du quinze du Trèfle. Ce n'est donc pas un hasard si, depuis deux mois, l'Irlande est poussive (deux défaites face à la France et une face à l'Angleterre, pour un seul succès contre les États-Unis) quand les Wallabies, eux, ont donné le tournis aux Ail Blacks dans le dernier match du Tri Nations (25-20), après avoir atomisé le quinze d,e France en novembre dernier (59-16). Face au génie de Cooper ou O'Connor, le temps qui passe pourrait être cruel pour O'Driscoll et D'Arcy...

 

 

Australia: Beale, O'Connor, A. Faingaa, McCabe, Ashley-Cooper, Cooper, Genia, Kepu, Moore, Alexander, Vickerman, Horwill, Elsom, Pocock, Samo. Replacements: Polota-Nau, Slipper, Simmons, McCalman, Higginbotham, Burgess, Mitchell.
Ireland: Kearney, Bowe, O'Driscoll, D'Arcy, Earls, Sexton, Reddan, Healy, Best, Ross, O'Callaghan, O'Connell, Ferris, O'Brien, Heaslip. Replacements: Cronin, Court, Ryan, Leamy, Murray, O'Gara, Trimble

 

 

ITALIE USA

27 Septembre

Trafalgar Square Nelson

 

 

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L'Italie doit impérativement battre les Etats-Unis à Nelson, poule C, pour entretenir l'espoir d'accéder aux quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, pour la première fois de son histoire. En cas de succès sur les Américains, la Squadra jouerait un vrai-faux "huitième" de finale, face à l'Irlande, lors du dernier match de la première phase, le 2 octobre à Dunedin. D'ailleurs, l'entraîneur Nick Mallett, qui a apporté neuf changements à la composition de l'équipe victorieuse de la Russie (53-17) le 20 septembre, espère que ses joueurs assureront assez rapidement la victoire, et pourquoi pas le point du bonus, afin de ménager certains cadres. "Si cela se passe bien contre les Etats-Unis, j'aimerais pouvoir faire sortir certains joueurs. 

 

 

 Ce serait bien si je pouvais faire sortir Sergio Parisse ou Martin Castrogiovanni vers la 60e minute, mais je ne prendrai aucun risque si le score est serré", a avancé Nick Mallett. Les Etats-Unis, qui restent sur une large défaite face à l'Australie (67-5), tenteront avant tout de bien figurer comme lors du premier match face à l'Irlande, perdu (22-10) ou face à la Russie (victoire 13-6).
 "Je n'annonce pas que nous allons battre l'Italie, a dit l'entraîneur des Etats-Unis Eddie O'Sullivan, qui a rappelé la plupart des cadres dispensés du match face aux Wallabies. Cela serait arrogant de dire cela, mais je pense que nous sommes en mesure de les tester et de voir ce qu'ils ont à proposer".

 

 

Italy: Masi, Benvenuti, Canale, Garcia, M. Bergamasco, Orquera, Semenzato, Perugini, Ghiraldini, Castrogiovanni, Geldenhuys, Van Zyl, Zanni, M. Bergamasco, Parisse.

Replacements: Derbyshire for M. Bergamasco (70), Bocchino for Orquera (67), Gori for Semenzato (67), Lo Cicero for Perugini (51), Ongaro for Ghiraldini (73). Not used: Bortolami, McLean.
USA: Wyles, Ngwenya, Emerick, A. Suniula, Paterson, R. Suniula, Petri, MacDonald, Biller, Moeakiola, van der Giessen, Smith, Stanfill, Clever, Johnson.
Replacements: Scully for A. Suniula (46), Malifa for R. Suniula (72), Usasz for Petri (63), Thiel for Biller (29), Pittman for Moeakiola (56), LaValla for Johnson (68). Not used: Danahy.

 

 

ITALIE RUSSIE

20 septembre

Trafalgar Square

 

 

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Dans la perspective d'une éventuelle qualification en quarts de finale, pour la première fois en sept participations, la Squadra doit à tout prix empocher le bonus, un objectif qu'elle doit également atteindre lors de sa prochaine rencontre face aux Etats-Unis. Le 2 octobre, elle devra enfin battre l'Irlande à Dunedin, pour espérer accrocher une des deux places qualificatives, au détriment du XV du Trèfle ou de l'Australie.

 

 

Italie: Masi - Toniolatti, Benvenuti, Pratichetti, McLean - (o) Bocchino, (m) Gori - Ma. Bergamasco, Parisse (cap), Derbyshire - Bortolami, Geldenhuys - Cittadini, Ongaro, Perugini
Russie: Klyuchnikov - Ostroushko, Kuzin, Makovetskiy, Artemyev - (o) Rachkov, (m) Shakirov - Garbuzov, Gresev, Grachev - Byrnes, Voytov - Prishchepenko, Korshunov (cap), Botvinnikov

 

 

 

Russie Usa

15 septembre

 

 

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Les Russes seront les petits poucets de cette compétition qu'ils vont disputer pour la première fois de leur histoire. Avec des joueurs inconnus du grand public, qui jouent pratiquement tous au pays, à l'exception de Kirill Koule-mine, deuxième ligne de Castres, la sélection sera surtout là pour apprendre et n'aura aucune pression. De là à obtenir des résultats...

 

 

 

IRLANDE ITALIE

2 octobre 

 

 

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A la veille de son départ, Nick MaUet pouvait difficilement rêver mieux que cet épilogue ck> Dunedin et un match Irlande - Italie qui est en fait un faux huitième de finale. Si les hommes de Nick Mallet s'imposent, ils peuvent renvoyer la pauvre Irlande à la maison plus tôt que prévu rendant caduc son exploit du 17 septembre et sa victoire 15 à 6 sur l'Australie. Ce serait alors un exploit historique pour l'entraîneur Italo-Sud-Africain. Si l'on tient compte du matériel qu'il a à sa disposition, une arrivée en quart de finale, serait comparable à la fameuse série de dix-huit victoires qu'il remporta naguère avec les Springboks. 

 

 

 Si l'Irlande perd, mais marque un bonus défensif, on peut même se retrouver avec une invraisemblable égalité à trois avec l'Australie, chaque équipe terminant riche de quinze points. Évidemment, si l'on se réfère aux chiffres les plus récents, Sergio Parisse et ses équipiers ne sont pas favoris, l'Italie n'a plus battu l'Irlande depuis 1997 (37-22 à Bologne). Cette année-là, les Transalpins commandés par Georges Coste avaient même battu les Verts à LansdowneRoad (37-21))  C'était une autre époque. Reste que lors du dernier Tournoi, à Rome, les Italiens ont failli créer la surprise, ils n'ont perdu que 13 à 11 sur un drop-goal de Ronan O'Gara après dix dernières minutes étouffantes.

Mais dimanche, l'avantage du terrain ne jouera plus et un rapide retour sur le scénario du match fait état d'une série d'occasions vendangées par les Irlandais. Voilà pourquoi, les Verts auront forcément les faveurs d'un pronostic rationnel, d'autant plus que les organisateurs sont venus mettre leur grain de sel. À leurs yeux, les Irlandais sont une équipe « protégée » médiatiquement et qui à ce tire dispose toujours d'une semaine pour reprendre des forces. Même s'ils n'ont pas fait pire qu'eux au Mondial 2007, les Italiens n'ont pas cette chance, ils ont joué mardi soir à Nelson contre les États-Unis qu'ils ont fait plier grâce à leur mêlée. Pas le match du siècle mais un plat traditionnel et roboratif servi bien chaud et épicé par un essai de pénalité, un carton jaune à l'adversaire et une dizaine de sanctions pour la mêlée d'en face, tout ça baignant dans la sauce habituelle, le talent écrasant du numéro 8 et capitaine Sergio Parisse. «Nous avons gagné avec nos forces et c'est très bien comme ça. J'aurais préféré plus de repos, mais nous n'avons pas eu de blessé, c'est encore un bon point. Mais je suis un peu déçu quand j'entend certaines crtiques sur notre jeu. Personne ne critique les Ail Stocks quand ils marquent  des essais par leurs frais-quarts qui sont les meilleurs du monde. Nous, nous avons peut-être l'une des meilleurs première ligne du monde, nous l'utilisons à plein, c'est normal», expliquait Mallett tandis que l'ancien Mirco Bergamasco mobilisait déjà ses troupes : « Ce groupe de trente joueurs a l'occasion de réussir quelque chose que personne n'a réussi avant lui. On a cinq jours pour récupérer physiquement et mentalement afin d'être prêts pour un énorme combat. ».

 

 

Ils n'osent pas le dire, mais les Italiens espèrent que la première ligne du Trèfle ne reproduira pas son chef d'œuvre d'Auckland contre l'Australie. Question de complexe. on n'aborde pas en mêlée, les Perugini Castrogiovanni Citadini comme de simples piliers coureurs australiens. Ne comptez par sur les Italiens pour se livrer à des fantaisies dimanche sous le toit de l'Otago Stadium qui pourrait être un désavantage pour les Italiens en cas de pluie car sur de la « moquette ». la cavalerie irlandaise sera en principe à son aise. L'un de ses membres, Keith Earl confirme, Dans passé, c'est legenir de matchs que nous espérions gagner mais les derniers résultats des Italiens nous incitent à la prudence. Ils ont battu la France dans le dernier Tournoi et nous ont titillés. Je peux vous dire que leurs trois quarts font mal en défense, je m'en rends compte le lendemain des matchs que je joue contre eux.  Attaque contre défense, mêlée qui cherche à dominer contre des mêlées qui viseront d'abord à assurer des sorties propres. Le canevas de ce match est presque tressé à l'avance, comme un plat de grand-mère dont on ne se lasse pas.