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World Cup 2011 Groupe B

 GROUPE B

 

ANGLETERRE ROUMANIE

24 Septembre 2011

Otago Stadium,dunedin

 

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Les journalistes auraient preferé parler de l'immense tâche qui attend une équipe de Roumanie largement remaniée (onze changements) contre l'Angleterre demain, en prévision du « choc » contre la Géorgie. On aurait aimé insister sur le retour de Jonny Wilkinson au sein du quinze de la Rosé. L'ouvreur de Toulon, qui avait manqué cinq buts de suite face à l'Argentine (13-9, le 10 septembre dernier), est l'un des sept éléments de retour demain. Souligner que les Roumains seront menés par un joueur de Fédérale 1 française (Petre, Saint-Etienne}... Martin Johnson et Mike Tindall ont eux-mêmes essayé de parler du match, de leurs adversaires. « Ils sont fiers, ils ont une bonne mêlée, un bon pack, sont bons sur les ballons portés » (Johnson). Mais, comme coincés dans l'un des salons de leur hôtel à Dunedin, l'entraîneur et les joueurs anglais ont vite compris que l'arrivée supposée de Zara Phîlipps dans la capitale de la province d'Otago occultait complètement le match face à la Roumanie. Mercredi, la fille de la princesse Anne, petite-fille d'Elisabeth II, la reine d'Angleterre, et épouse de Mike Tindall depuis le 30 juillet dernier est arrivée en Nouvelle-Zélande. Le soir, elle a participé à un dîner de charité à Auckland selon la presse néo-zélandaise. Et elle aurait fait un vœu. « Une finale Nouvelle-Zélande - Angleterre ! »

 

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 Un journaliste anglais : « Mais Martin, tout le pays ne parle que de ça ! » Près de quinze jours après la soirée festive et arrosée vécue à Queens-town par une dizaine de joueurs, dont son époux, pris en photo et filmé dans une situation ambiguë avec une jeune femme, « l'affaire Tindall » a donc rebondi. L'officier de presse du quinze d'Angleterre avait pourtant prévenu la cinquantaine de journalistes faisant face au duo Johnson-Tindall. Pas de questions sur la vie privée du vice-capitaine anglais. La seconde, adressée à Tindall fut «ouverte». «Pensez-vous que tout ce qui s'est produit depuis quinze jours puisse vous perturber sur le terrain ? » Réponse gênée du centre anglais : « Je pense que ça ira. » À la troisième question, posée sur l'arrivée prochaine de son épouse, sur le souvenir de Queens-town, c'est Johnson qui voulut vite couper court à la situation. « Je vous ai dit la semaine dernière ce qui s'est passé. Les gars sont ailés boire un coup. Point. Si vous avez des questions sur le match, on aimerait les entendre. » 

 

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 Phil Edwards, de Sky Sports News, revint à la charge. « Mais Martin, tout le pays ne parle que deçà ! » Alors, « Johnno » redit qu'il voulait parler de la Roumanie. Et quelques minutes plus tard, Tindall s'éclipsa, évitant de croiser les regards de l'assistance. « Des épouses qui viennent voir leur mari à l'hôte! ça arrive à tous les matches », souligna Johnson, qui répéta uneénième fois son credo. « Que les joueurs sortent et que les épouses et compagnes soient présentes ne me gêne absolument pas. » Mais si l'Angleterre ne cartonne pas contre la Roumanie, là, ce sera beaucoup plus gênant.

 

England : 15 Foden -14 Ashton, 13 M. Tuilagi, 12 Tindall, 11 Cueto -10 Wilkinson, 9 Youngs - 7 Moody (cap.), 8 Haskell, 6 Croft-5 Deacon, 4 Palmer-3 Cole, 2 Thompson, 1 Corbisiero. Entraîneur : M. Johnson. Remplaçants : Mears (16), Wilson (17), Shaw (18), Wood (19), Wigglesworth (20), Flood (21), Armitage (22).
Roumania: 15 Vlaicu - 14 Ciuntu, 13 Cazan, 12 Dumitras, 11 Apostol-10 Dumbrava, 9 Sirbu - 7 Ratiu, 8 Tonita, 6 Burcea - 5 Petre (cap.), 4 Poparlan - 3 Florea, 2 Suman, 1 Nere. Entraîneur : R. Gontîneac. Remplaçants : Tincu (16), Ion (17), Macovei (18), lanus (19), Calafeteanu (20). Gai (21), Nicolae (22)

 

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ANGLETERRE ECOSSE

25 septembre 2011

Westpac Stadium Wellington

 

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La plus vielle affiche du rugby mondial est increvable, on en suivra la 1291' édition samedi à Auckland, mais ce sera la première à se dérouler sur terrain neutre. Les deux équipes vont s'expliquer dans un stade ouvert aux quatre vents, nouveauté pour l'Angleterre qui a joué ses trois premiers matchs dans la serre géante de Dunedin, protégée des intempéries par une énorme verrière. Pour certains, il faut y voir une forme d'iniquité. 

 

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Sans boue, sans vent, sans pluie, les Anglais étaient avantagés pour empiler les essais et les points de bonus alors que les Écossais ont dû galérer dans les bourrasques dlnvercargUl et de Wellington. On n'est quand même pas certains que ces Écossais volontaires mais impuissants et brouillons auraient empoché un bonus offensif contre les Géorgiens même pas temps ensoleillé. ÏÏ leur faudra prendre le bonus offensif samedi contre leurs voisins anglais pour être maîtres de leur destin. Une victoire simple sans bonus défensif pour le XV de la Rosé, assortie d'un succès à cinq points des Argentins contre la Géorgie, enverrait aussi le XV du Chardon en quart! Un succès du genre 30 à 15 par exemple, le genre de performance que l'Ecosse n'a plus réussie depuis les glorieuses années 80. Depuis lors, l'Ecosse n'a plus battu l'Angleterre de plus de six points et chaque fois au terme de matchs étriqués.

 

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 La mission est titanesque mais Andy Robinson a expliqué qu'il essaierait de se donner les moyens de la mener à bien en bâtissant «une équipe fondée sur la rapidité». C'est ainsi qu'il faut analyser le retour de Mike Blair à la mêlée malgré sa fin de match catastrophique contre l'Argentine. Sa passe fut trop précoce pour le drop manqué de Parks qui avait commandé un temps de jeu supplémentaire et sa façon de poser trop tôt la main sur le ballon, ce qui permit à la défense adverse de monter sans être hors jeu. Mais il est notoirement plus vif que Rory Lawson, le capitaine la semaine dernière au profil clairement fourouxien. «Le match n'aura rien à voir avec celui de l'Argentine. Nous avons tenté un pari pour surprendre les Anglais, on verra bien. »
On souhaite bien du courage à ces Écossais dans leur volonté de contournement de l'énorme massif de rosés qui les attend. « Nous savons exactement ce que nous avons à faire », a posément affirmé Alistair Kellock durant le point presse au pied de l'édifice le plus élevé de la Nouvelle-Zélande, la Sky Tower d'Auckland et ses 328 mètres, posée comme une métaphore de l'épreuve herculéenne qui l'attend à lui et à ses hommes. 

 

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 Combien sont-ils à y croire vraiment ? Mieux vaut à la limite penser que le lendemain, les Pumas se mettront à bafouiller devant des Géorgiens euphoriques. La probabilité nous semble même plus forte. Dans ce cas, une victoire «simple» suffirait aux Écossais mais mieux vaut finalement se préparer à un énorme baroud d'honneur. Une performance gratuite qui permettrait à Robinson de sortir la tête assez haute, lui qui pourrait être le premier entraîneur écossais à ne pas amener son équipe en quart de finale de la Coupe du monde. L'Ecosse gardait cet avantage sur l'Irlande et le pays de Galles. Pour trente secondes d'absence contre l'Argentine (13-12), elle a neuf chances sur dix de le perdre. Martin Johnson qui fut sous son autorité quand «Robbo» était l'adjoint de Woodward, ne lui fera pas de cadeaux. L'ailier chasseur d'essais, Chris Ashton l'a bien traduit d'une phase lapidaire : « Le temps de l'amusement est terminé. Nous devons passer aux choses sérieuses. Nous jouerons ce match comme s'il était à élimination directe. »

 

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ECOSSE GEORGIE

14 September 2011

Rugby Park Stadium, Invercargill

 

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Honnis en 1991, le XV du chardon a toujours atteint les quarts de finale en Coupe du monde. Mais cette fois, l'Angleterre et l'Argentine (contre laquelle les Ecossais n'ont gagné que deux fois en neuf rencontres) pourraient lui barrer la route. Les partenaires du buteur de Cardiff, Dan Parks, ont signé un triste tournoi des Six Nations 2011, terminant avant-derniers avec une seule victoire, face à l'Italie. Pas vraiment rassurant pour une sélection qui manque cruellement de leaders. 

 

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Les légendaires Andrew Irvine ou Gavin Hastings n'ont pas été remplacés et les Scottish ne luttent plus à armes égales avec les grandes nations du rugby mondial. Le sélectionneur anglais Andy Robinson saura-t-il remonter le moral de ses troupes, comme il l'avait fait à sa prise de fonction en 2009 ? Une chose est sûre : les Ecossais ne renoncent jamais et iront au combat. Les Géorgiens sont bien connus en France. Beaucoup jouent dans le Top 14,  principalement en mêlée, comme le troisième-ligne de Montpellier, Mamuka Gorgodze. Pour leur troisième Coupe du monde, ils peuvent jouer les trouble-fêtes grâce à leur belle densité physique. En 2007, ils n'avaient été battus que 14-10 par l'Irlande, avant d'écraser la Namibie 30-0. Leur combat contre l'Ecosse vaudra le détour.

 

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ANGLETERRE ARGENTINE

10 Septembre 2011

Otago Stadium, Dunedin

 

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Si l'Angleterre joue comme son entraîneur s'entraîne, elle peut être confiante au moment d'aborder la Coupe du monde. Visage rougi par l'effort, en haut de survêtement et en short, Martin Johnson a donné le ton du match sans parler. Son tibia gauche sanguinolent où deux estafilades témoignent de l'âpreté de la partie de foot disputé avec les membres de l'encadrement. « C'était chaud, mais on a gagné. C'est toujours ce qui compte non ? », lance-t-il aux journalistes. Sans sourire, bien sûr. Car « Johno » est dans le match. « Ce qui importe, c'est de ne pas manquer les débuts contre l'Argentine, a martelé l'entraîneur depuis plusieurs jours.

 

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 Ce match doit donner te ton. On veut un gros départ. C'est l'heure ! » L'heure d'assumer les ambitions pour le vainqueur du dernier Tournoi des Six Nations, également champion du monde en 2003 et finaliste en 2007. Mais, pour le moment, un seul mot habite les Anglais : Argentine. « Tout le monde se souvient de ce qu'a réalisé l'Argentine en France en 2007, rappelle l'icône de l'équipe, l'ouvreur Jonny Wilkinson. Battre la France lors du match d'ouverture a changé la face de la compétition pour eux et pour les Français. »  L'Angleterre veut enclencher la marche avant et, face à ces Pumas, elle demeure pragmatique. En 2003 (84-6 contre la Géorgie) et en 2007 (28-10 face aux États-Unis), elle avait démarré du bon pied. Martin Johnson, encore : « ll fautgagner ! » La titularisation de Wilkinson, sa capacité à analyser et gérer froidement une rencontre n'est pas anodine. 

 

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 Il sera, avec Thompson et Tin-dall, l'un des trois survivants du titre de 2003. De quoi rassurer les dix joueurs de l'équipe de départ qui découvriront ce qu'est une Coupe du monde. « Au sol, ça va être de la folie, ce sera féroce, prévient le deuxième-ligne Tom Palmer. Tout va se jouer dans la zone de plaquage où les Pumas sont furieux. » En mêlée aussi évidemment, où l'Argentine demeure une référence, malgré sa défaite à Cardiff le 27 août pour son seul match de préparation (13-28). « Il faudra que, nous, joueurs du pack, fassions en sorte de prendre le match en avançant, dit Dan Cole, le pilier droit. C'est une affaire collective. «Après, seulement, la jeunesse et le talent des Manu Tuilagi, Ashton, Foden et autres Armitage pourront peut-être s'exprimer. « Les Argentins voulaient un gros match. Nous aussi. Tant mieux, ça va être marrant », conclut Johnson. Mais il n'a pas souri.

 

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ARGENTINE ROUMANIE

 

18 Septembre 2011

Rugby Park, Invercargill

 

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Il est bien loin le temps où le rugby roumain défiait leXV de France et arrivait à le battre. Les Chênes (leur surnom) ont vieilli et n'ont plus leur solidité d'antan. D'ailleurs, même s'ils ont participé à toutes les Coupes du monde, jamais ils n'ont passé le premier tour. Malgré quelques éléments de valeur comme le troisième ligne de Perpignan, Ovidiu Tonita, ils semblent promis au même sort cette année.

 

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 Argentine cas Gonzalez - Gonzalo Camacho (Imhoff, 55eme), Martin Rodriguez, Marcelo Bosch, Horacio Agulla - Santiago Fernandez (o), Nicolas Vergallo (Lalanne, 65eme) (m) - Juan Martin Fernandez Lobbe (cap), Juan Manuel Leguizamon (Fessia, 57eme), Julio Farias Cabello - Patricio Albacete, Manuel Carizza - Juan Figallo, Mario Ledesma (Creevy, 40eme), Rodrigo Roncero (Scelzo, 57eme). Sélectionneur : Santiago Phelan

Roumanie Iulian Dumitras - Madalin Lemnaru, Csaba Gal, Constantin Gheara, Ionel Cazan, Tiberius Dimofte (o), Florin Surugiu (Calafeteanu, 68eme) (m) - Daniel Carpo (Florea, 56eme), Ovidiu Tonita, Mihai Macovei (Ianus, 75eme) - Cristian Petre (Poparlan, 46eme), Valentin Ursache - Paulica Ion, Marius Tincu (cap), Mihaita Lazar. Sélectionneur : Romeo Gontineac 

 

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ARGENTINE ECOSSE

25 septembre 2011

Westpac Stadium, Wellington

 

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Back in 2005 and as an 18-yeai-old who had already sampled the world of Test rugby, John Barclay was in Wellington trying to work out whether he really wanted toplay any more. Andnot without reason. Plucked straight from his school side and put into the Scotland Test squad, he had gone from hero to zero in next to no time and was alone and a long way from home. Back in Wellington this week, preparing for tomorrow's vital World Cup game against Argentina when a win could result in Scotland confronting the All Blacks in the quarter-finals, Barclay concedes that his selection, one month after his 18th birthday, was very much in the manner of Scotland's coach at the time, Matt Williams. The Australian, whois not noted for being backward when it comes to the grand or flash gesture, added Barclay to his first squad on the back of not much more than an eye-catching performance in a schools cup final.

If it was designed to inspire Barclay or any young Scot like him, but it failed. Ditched without playing, the flanker went from being would-be international to a Glasgow also-ran; loaned out to a junior side and just about getting a game with their reserves. "Selected for the squad and then the week after, playing for the thirds. It just snowballed out of control," Barclay says. Add a nasty hip injury and you can see why he was depressed, even before moving so far from home. "I had been thinking about quitting rugby altogether. I'd been injured, wasn't enjoying the game and started thinking this isn't what I'd expected. My mates were calling to say they were partying and I was wondering whether I'd done the right thing. "I played my last game in the April for my school and had not played at all before I was put in the squad. It was quite tough."

 

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Luckily for Scotland, emersion in New Zealand rugby with Marist St Pats was enough to stoke the fires and Barclay returned to Glasgow more rounded and ready for action. "Coming out here to do the Macphail scholarship made me appreciate rugby again," Barclay says as he ambles around the harbour during a break in training. "I saw how much the game meant to people here and it made me realise how lucky I was. "Everyone out here wanted to play professional rugby but couldn't even get in their first XV because there were so many quality players." Unfortunately for Scottish rugby, it took a little longer to see the light. Williams, a man who divided the nation, especially when he ended Gregor Townsend s 82-Test career, hung around for 16 months winning three matches from 17 before another former teacher, Frank Hadden, took over. Haddeh, the well-respected coach of Edinburgh assumed full control in September 2005 for a four-year stint that started brightly enough with a win over France and a couple of Calcutta Cups, but began to go wrong in 2007 with the last World Cup.

First, there was the decision to run up the flag and play a second-string side against New Zealand - Barclay's painful Test debut - followed by the quarter-final, against Argentina, that came to typify the Hadden era. He lasted a couple more years, but even today there are members of the 2007 squad who wonder if an unlikely victory over Argentina was allowed to slip through Scottish fingers that October night in Paris when, seemingly done and dusted, Hadden at last slipped the leash and gave his players their heads. He emptied his bench and for 20 minutes the Pumas, one of the teams of the tournament, were run ragged. Scotland missed out on a semi-final by six points, but in the end the coach went because of his results in the Six Nations and two seasons when his bosses were less than satisfied with one win, something the current coach, Andy Robinson, could not better last time around either. However, Robinson's Scotland go into tomorrow's game with wins over Australia and the world champions South Africa behind them, and with five consecutive victories.

 

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A sixth would equal Scotland's 1990 grand slam season and, according to Barclay, there is abelief in camp that 2007 is about to be avenged by a team Robinson has crafted, and not without a little pain, specifically for the job. According to Townsend, now at the heart of Robinson's coaching team, the hardest game of the Robinson era created the toughest selection problems. Al Kellock, named as tournament captain a monthago.doesnot even make the bench; Dan Parks, so often the guarantee of points, stands aside for the still-maturing talents of Ruaridh Jackson at fly-half; and even Barclay -despite being part of the squad that twice beat the Pumas in Argentina last year and clearly a touchstone selection for his head coach - says the back-row competition with Ross Rennie may have been a little close for comfort. A few years ago Barclay might even have doubted himself. Not now. With 30 caps in the bag he thinks he and the team have come through their rough patch. "I certainly knew that it was a close call based on the last two games," Barclay says, "but I knew that although I did not have a good game against Romania I had a strong one 10 days earlier against Italy, and in the Six Nations. 

  "The feeling in camp is good. We know we haven't played our best yet, but (against Romania and Georgia) we've played some tricky games and come away from Inver-cargill with nine points. Maybe it's even worked to our advantage. The media have written us off and the underdog tag is one we have coped with well in the past." Now, though, it feels like time for Scotland to right the wrongs of 2007 - and 2005 - and celebrate the Robinson era with its most important win to date while laying the foundation for the next big day when the coach faces his old employer, England, in the final pool game. But that is for another day. Today Barclay celebrates his 25th birthday after visiting friends such as Jono Phillips, the former Scotland Under-2ls coach who was his mentor here in 2005 and helped get Barclay through those tough three months. He says: "It was hard to come away and live by myselfbut it was good for me to grow up and enjoy rugby again.

 

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